2012
Laurent Monlaü aborde la photographie en 1977 avec un reportage à Londres » Portraits Punks « . De nombreux voyages l’amènent à photographier au Mexique, aux Etats-Unis, ainsi qu’en Afrique du Nord. Il s’intéresse à l’art du portrait dans les années 80, notamment dans le domaine du théâtre et du cinéma, et il assure la création visuelle de diverses revues culturelles. Depuis le début des années 90, il décline son style par l’usage de la couleur, une interprétation baroque du réel. Membre de l’agence Rapho pendant 16 ans il est représenté depuis 2007 par Interlinks image. Il publie régulièrement dans la presse magazine en France et à l’étranger. Ses projets personnels sont largement publiés et exposés (Festivals Visa pour l’Image, Chroniques Nomades, Terres d’Images entre autres). Sa série de portraits « Maures » (1er prix au World Press 96) fait l’objet de son premier livre « Maures » (Editions Marval 1998). Il entreprend en 1998 une longue traversée de l’Afrique de Dakhla au Sahara Occidental, jusqu’à Dakhla en Egypte, « Le voyage en Afrique » (éditions Marval 2002). En 2002 au Brésil dans la baie de Bahia de Tous les Saints, il réalise également un projet « Eden » avec un film et une série d’images sur le nordeste Brésilien à travers les yeux d’une femme. Puis en 2003 il expose au printemps de septembre à Toulouse « A380 » une série de diptyques au Musée des Augustins, un travail de commande sur la construction de l’avion d’Airbus. Depuis il a entamé un long récit documentaire sur le « backstage » de Las Vegas, un portrait de l’Amérique au travers de la ville néon présenté à l’Espace Dupon à en janvier 2009. Depuis, Laurent Monlaü effectue un travail sur la forêt à travers le monde, dont la première partie est exposée à la biennale internationale de l’image à Luang Prabang au Laos sous l’égide de culture France et à la galerie Fréderic Moisan, Paris. Il est le co-fondateur du collectif VENDREDI, auteurs associés. Laurent Monlaü est représenté par Signatures, maison de photographes.
04.12.12 →05.01.13
Paris
Laurent Monlaü, Le Petit Endroit