Collection printemps/été 2015

Pour sa collection Printemps Eté 2015, Boris Bidjan Saberi poursuit son travail d’exploration, repoussant  sans cesse les limites de la fonctionnalité du vêtement.
Citant la Bundeswehr comme influence majeure pour sa collection Symbiosism, Boris Bidjan Saberi transforme le potentiel protecteur et fonctionnel du vestiaire militaire en silhouettes sophistiquées.
La volonté du designer de rapprocher le vêtement d’une entité organique par le biais d’un travail élaboré de la matière et de la coupe met en lumière le savoir-faire et l’expertise de la maison.
Supprimant les divisions traditionnelles entre « le dedans et le dehors », ses pièces jouent d’un va et vient permanent entre extérieur et intérieur, non sans  rappeler l’entrelacement des tissus musculaires.
Jerseys fibreux, cuirs végétaux à l’aspect râpé, cotons texturés et superposition de mailles créent un parallèle constant avec les structures organiques du corps humain.
Parkas à doublure amovible, chemises aux épaules évidées, « gilets-sac à dos » vont de pair avec des salopettes aux teintures uniques, et des sneakers perforées au cuir huilé.
Fermetures éclairs révélant des doublures maillées dans un souci de respirabilité ; et autres coutures chirurgicales, thermo-soudées, soulignent l’intelligence et le raffinement des  pièces.
Autant de recherches et d’expérimentations minutieusement détaillées, qui servent la fonctionnalité du vêtement.
Une gamme de chaussures réalisées à la main, élaborée en collaboration avec le créateur artisan Muñoz Vrandecic, souligne de nouveau l’attrait et le savoir-faire du designer pour le cuir et les matières organiques.
Déclinée dans une palette allant du beige sable, au noir en passant par des gris ombrés et verts militaires, la collection rappelle subtilement les jeux colorés du fameux camouflage et de la tentative de mimétisme, usités par l’armée.
Complétée par des vestes uniques enduites de résines, Symbiosism révèle des silhouettes aux coupes rigoureuses et un travail réel du détail affirmant l’empreinte incomparable de Boris Bidjan Saberi.